Protéger son troupeau aujourd’hui

Turbo fladry (électrifié) posé à l’intérieur d’un parc

La protection des troupeaux relève d’une démarche globale, de l’unité pastorale au territoire. Dans une chronologie idéale, le processus s’enclenche par un diagnostic de vulnérabilité du système d’élevage à protéger qui permettra d’identifier les options techniques à retenir et la stratégie globale à mettre en place. Différents outils de protection sont ensuite mobilisés et combinés, les pratiques et équipements sont adaptés afin de consolider dans la durée le système pastoral.

A partir de méthodes ancestrales, comme l’utilisation de chiens de protection, la France a développé en vingt ans de présence du loup un certain savoir faire en matière de protection des troupeaux. Ces techniques permettent une réelle baisse de la prédation, sans exclure totalement le risque de dommages.

La France « réapprend » la protection des animaux domestiques en tenant compte du contexte actuel : diversité des élevages ovins touchés, spécificités et multi-usages des territoires. Protéger son troupeau c’est utiliser une combinaison d’outils de protection active dans un système repensé autour du risque loup et de son évolution au quotidien.

Des choix stratégiques

Qu’elle soit dans l’urgence ou anticipé, la démarche de protection du cheptel est un acte marquant dans la vie d‘une exploitation agricole. Il s’agit d’intégrer au mieux un schéma de prévention, dans un équilibre subtil entre bonne gestion pastorale et protection efficace.

En fonction des caractéristiques de l’exploitation (solidité économique, main d’œuvre disponible, maitrise du foncier…) des contraintes d’élevage (production, reproduction, label…) du milieu naturel et du multi-usage du territoire (zones protégées, chasse, tourisme…) une stratégie de protection propre à chaque exploitation (voire chaque parcelle pâturée) sera au fil des ans développée, vers un compromis entre enjeux de production et nécessité de protection.

Certaines adaptations pour diminuer la vulnérabilité d’un système peuvent amener à réviser le calendrier de reproduction ou de pâturage, la race ou le type d’animaux à mener en alpage, à abandonner certains secteurs, agrandir les bâtiments pour abriter plus d’animaux certaines nuits, déplacer des sentiers de randonnée pour clôturer des parcelles…


Page à consulter : Projet CanOvis - améliorer les techniques de protection

Qui sommes nous ?

L’IPRA (Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection) a été créé en 1997 par Jean-Marc Landry, biologiste et éthologue, à la suite du retour du loup en Suisse et l’introduction des premiers chiens et ânes de protection.

Son objectif ? Trouver des solutions adaptées pour permettre une cohabitation durable entre le pastoralisme et les carnivores.

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